dimanche 23 novembre 2014

Entreprises en démarrage : les bons conseillers ne manquent pas de clients.


Mon article sur les entreprises en démarrage : les bons conseillers ne manquent pas de clients. Page 5. Bonne lecture :-)

Les Réseaux sociaux : nouveaux espaces de ventes, de visibilité et de recherche d'emplois


Mon article intitulé: Les Réseaux sociaux : nouveaux espaces de ventes, de visibilité et de recherche d'emplois. Bonne lecture :-)

Entreprise en démarrage: des sous pour produire, communiquer et vivre


Mon article-Entreprise en démarrage: des sous pour produire, communiquer et vivre. Bonne lecture :-)

vendredi 21 février 2014

Interventions à la télé Algérienne: éducation aux droits humains, sensibilisation et communication!

Voici deux extraits de mes interventions à la télévisions algérienne: Vidéos 1: Éducation aux droits humains (Alger, Août 2013). Le lien : http://www.youtube.com/watch?v=TwCD2v6Lmhc . Vidéo 2: Sensibilisation et informations pour les personnes avec des besoins spécifiques (Alger, février 2006). Le lien: http://www.youtube.com/watch?v=bl5HbM93Uz0

dimanche 13 septembre 2009

Intercultural dialgue: myth or realiy?- Le dialgue culturel : mythe ou réalité?


Aéroport du Caire, (Egypte), le 4 mars 2008.


Deux extraordinaires et fabuleux événements viennent de me marquer à jamais ! Le premier s’était passé, au début du mois de mars 2008, au Caire, en Egypte. Et le second, juste à mon arrivée en Algérie, après un court séjour dans la capitale Egyptienne.

C’était le 4 mars 2008 au terminal n: 1 de l’ancien aéroport de la plus grand capitale de l’Afrique : le Caire. Cette belle ville créée par les Fatimides en 969, une dynastie chiite ismaélienne qui régna en Afrique du Nord-Est aux Xe-XIe siècle, puis en Egypte de 969 à 1171.

Le Caire devient de plus en plus une véritable métropole intellectuelle et économique : de nombreux centres commerciaux, intellectuels, administratifs, mosquées anciennes (Al Azhar, Ibn Tulun,), de citadelles du moyen age, riches musées (musée d’art égyptien, etc.).
Cette « cité » de l’ancienne civilisation, que j’ai visité pour la troisième fois afin de participer à la réunion de l’évaluation de LAS Youth Forum de 2007 et la préparation de celui de 2008, ne cesse d’étonner les historiens et les chercheurs des momies ! Les Pyramides, hauts comme des grattes ciel, sont là, pour prouver toute la grandeur de la civilisation de ce pays.

Au moment de l’embarquement, j’ai constaté un mouvement, légal cette fois-ci, d’émigrés, pas du tout naturel. La destination : Algérie?

Une cinquantaine de voyageurs, la plupart du « future ogre » de l’Asie orientale : la Chine. Ils portaient des casquettes rouges_circulant ensemble_et se bousculaient parfois pour accomplir les démarches administratives à l’aéroport !
Avec un air très vif, ces Chinois ont des allures trop rapides !

Lorsqu’on a fini les procédures avec la police des frontières, nous avions rentrée dans la salle d’attente. Et c’est là que le nombre impressionnant d’émigrés Chinois apparaît clairement. J’étais sincèrement très surpris!
Je commençais à cet instant à me poser des questions ? Vont-ils en Algérie pour visiter les beaux sites du grand Sahara, des montagnes de la Kabylie, ou du large littoral de plus de 1200 km, etc. ?
Sont-ils des sportifs, et là ce sera tout à fait normal de porter des casquettes rouges et des tenues noires ; demi_ Classiques, demi_ sportives ?

J’étais très curieux de savoir leur destination finale! Et le pourquoi de leur long voyage, de quelques milliers de kilomètres ?
Ce pays de plus de 9 600 000 km² et d’une population qui regroupe plus du cinquième de la population mondiale (environ 1 200 000 000 d’habitants, près de 35 fois la population de l’Algérie qui est de 34 000 000), a-t-il commercé à « exporter » sa force de travail aux pays du nord de l’Afrique « toujours » en voie de développement ?

Je me suis rapproché d’un groupe de quatre personnes, dont une fille, tous des jeunes, pour leur poser la question ! Et à mon grand étonnement, ils ne parlent ni la langue Anglaise, ni le Français, ni l’Arabe, ni la langue Amazigh !! Ils m’ont fait des signes avec leurs mains, pour me signifier qu’ils ne maîtrisent que le Chinois !! A ce moment là, j’ai cru que les choses se compliqueront à leur arrivée en Algérie, si ce serait pour travailler ?

C’est l’heure de débarquer ! Il était plus exactement 8h16 minutes. Je leur ai pris une photo, pour immortaliser ces inoubliables moments! (la photo en haut).
On rentrant dans l’avion de la compagnie Egyptair, je me suis assis avec deux Chinois, leurs visages chiffonné, creusés certainement par les interminables années difficiles en Chine.
A cet instant je me suis dis que je devrais insister pour leur reposer la même question et essayer d’avoir la bonne réponse, afin de me calmer de cette question qui commençait à me tarauder !

Pas moyen !! C’était très difficile, vu la différence de nos cultures, de nos langues...
Même le langage des signes n’a pas marché !

Pendant le vol, l’une des hôtesses de l’air nous a distribué des fiches de Polices Algériennes des Frontières (PAF) pour les remplir. Et c’est là que les deux chinois m’ont sollicité pour leur remplir leurs fiches. Car ils étaient en langue française et arabe seulement.
Merci dieu ! C’est le moment opportun pour savoir exactement leur destination finale, car la fiche contient une case de l’adresse permanente en Algérie. Mais comment faire pour qu’ils me donnent les informations nécessaires ?
Les Chinois sont très intelligents ! Ils ont tous préparés des feuilles bien remplies contenant ces informations, en langue Française!

J’en ai rempli en effet trois. Le premier jeune n’a que 25 ans. Son visage est trop abîmé et pale. Il est spécialisé dans les opérations du forage. Les deux autres, ont le même age ; ils sont nés en 1974. Le premier est électricien et le second travaille dans le bétonnage.

J’ai découvert dés alors que la plupart étaient de la province de Shanxi, de la Chine du nord. C’est, faut-il le souligner, une ville de 156 000 une km², et de plus de 30 000 000 habitants.
Pourquoi ils ont quitté leur ville pourtant connue par ses richesses en mines de fer et de charbon ?
Sont-ils à la recherche d’un meilleur environnement socioprofessionnel et d’un bon salaire ? C’est sans aucun doute ! Pourtant la Chine a atteint son autosuffisance alimentaire a partir des années 1990.
Elle est le premier producteur mondial du blé et du riz. La Chine se situe encore aux premiers rangs mondiaux pour le mais, l’oléagineux, le thé, le sucre, le coton, l’élevage et la pêche.

L’industrie a connue elle aussi une progression spectaculaire : extraction de charbon et d’hydrocarbures et la sidérurgie. Cependant la surexploitation des ouvriers avec des salaires trop précaires continue à « sévir », à coté de la rigidité du système politique en place. Concrètement, la Chine est plein de mystères!


J’ai pu enfin levé le voile sur leur « mythique » destination : la wilaya de Tlemcen. Une ville de l’ouest de l’Algérie de plus de 115 000 h. Il fut un temps, elle était la capitale du Maghreb central du XIIIe au XVI siècle. C’était comme un petit défi à relever ! Cependant, ce n’était pas aisé. C’était, il est vrai, un coup de chance.

Apres un long et pénible voyage, pour ces Chinois, nous sommes enfin arrivé à l’Aéroport international Houari Boumediene de la capital Algérienne, Alger.
Ils commençaient, contre tout attente, à applaudir ! Un signe « fort » de joie et de bonheur ! Oui, ils sont enfin en Algérie, qui ; a enfin réalisé un voeu de « fuir » la misère de Shanxi, qui pour découvrir un autre horizon ; un nouvel air, qui pour tenter une aventure…

Une dernière question ! Faisant un signe avec mon pouce, pour mes « amis » que, peut être, je ne pourrai jamais revoir : est ce que vous êtes pour la première fois en Algérie? l'un d’eux me répond que c’est pour la première fois.

Et à ce moment là, une chaîne de questions se suivent et se posent d’elles mêmes: pourquoi alors, mon bon dieu, d’innombrables harragas Algériens(émigrés clandestins) tentent l’aventure, et en jouant avec la mort, pour rejoindre l’eldorado Européen?
Qui a poussé ces Chinois pour venir en Algérie, et qui poussent encore les Harragas à fuir ce même pays : l’Algérie ? L’Algérie est-il meilleur que la Chine ? Mourir en mer et être avalé par les requins, ou dans les meilleurs cas, passer le reste de sa vie dans un café bar-restaurant dans l’un des pays Européen, vaut-il mieux que de vivre en Algérie ? Un vrai paradoxe !

Ces questions sont restées suspendues dans ma tête !

Le lendemain, le 5 mars, en lisant un journal national, j’ai tombé sur un article rarissime !
Ce sera le deuxième événement que ma tête a décidé de le graver !

C’est une histoire de trois amis, Joubi, Jil, et Alix, venus du Philippine pour travailler en Algérie.
Plus exactement dans une entreprise Japonaise de travaux publics, dans la ville d’Al Alma de la wilaya de Sétif, à l’est d’Alger. Apres un séjours en Algérie, en sympathisant avec les citoyens de la ville, Ils commencent à approuver une admiration pour la solidarité des Algériens entre eux. Ils apprécient beaucoup leur mode de vie. Ils commencent alors à poser des questions, pour leur ami Algérien Khalifa, sur le secret de cette solidarité en dépit des difficultés dont vivent la plupart des Algériens?
Khalifa n’a pas tardé pour répondre que l’origine est les enseignement de notre religion : l’Islam.

Joubi, Jil, et Alix, ont décidé d’approfondir leurs connaissances de cette religion. Ils ont même payé un traducteur, pour s’en approcher beaucoup plus.
Ils l’ont considèrent comme un «trésor ! Ils ont lu ensuite « El Chahadatayn » dans la mosquée d’Al Alma, pour se convertir à l’Islam
« Nous avons remarqué que nos amis Algériens ont été très touché par notre conversion à l’Islam. Et notre relation s’est beaucoup amélioré et solidifiée », a avoué Jil.

Quelle est en effet la relation entre les deux faits ?
Ce que les Chinois comme les philippins sont venus en Algérie pour travailler et gagner ainsi leur vie. Pourquoi alors les deux événements m’ont-ils marqué ? Car le nombre de Chinois en Algérie augmentent rapidement. Et le fait que les philippins soient admiratifs du mode de vie des Algériens, est la deuxième raison. La troisième cause est que j’ai eu un sérieux exercice de dialogue interculturel, et j’ai essayé par conséquent d’apporter quelques éléments de réponses aux questions posées auparavant dans la réunion préparative du Forum de la ligue arabe de la jeunesse de 2008, et dont la thématique sera le dialogue interculturel.

Cette émigration, de part et d’autres des peuples du monde entier, est une conséquence directe de la mondialisation. Un phénomène qui va rendre notre globe comme un petit village. Avec ce rythme l’unité politique du monde, considérée par la doctrine des mondialistes comme une communauté humaine unique, pourra se réaliser.

Des centaines de Chinois qui viennent chaque semaine en Algérie !
Des philippins qui approuvent de la sympathie pour le peuple Algérien ! Ils se sont même convertis à l’Islam !
Des dizaines de Harragas Algériens essayent de fuir l’Algérie, pourtant apprécié par les philippins !
Tout est relatif, il est vrai, comme si l’avait bien dit la grosse pointure de la physique moderne Albert Einstein.

Je pense que le catalyseur de ce mouvement de personnes est la recherche du meilleur.
Car si l’être humain sentirait qu’il est bien dans sa peau, il sera par conséquent en sécurité.
C’est cette dernière qui l’alimente et lui fournit de l’énergie pour faire face à une vie pas du tout facile dans les pays en voie de développement.
Même l’intégration ne posera pas beaucoup de problèmes. Comme c’était le cas pour ces trois amis Philippins.

Ces deux petites histoires que je viens de citer, et que chacun de nous a sûrement vécu une semblable ou presque, font partie de notre quotidien. Ce sont une conséquence directe et irréversible de la mondialisation.

La mondialisation et le dialogue interculturel :

Selon le point de vue anthropologique de San Sebastian, Étienne Le Roy, dans sa communication de Novembre 2005, dans « Mondialisations et résurgences culturelles au tournant du XXI° siècle » : « Ce qu’il est intéressant à noter, dès maintenant, c’est que la mondialisation est ici invoquée à la manière de l’universalisme posé comme principe fondateur des droits de l’homme. Mondialisation et universalisme sont à la fois postulés comme une constituante irréductible de l’humanité donc comme un acquis et comme un requis pour tous ceux qui en ignorent encore les bienfaits. Universalité et Mondialisation « sont » et « doivent être » ».

D’après lui, si la mondialisation peut paraître globalement homogénéiser et appauvrir la culture, une lecture plus attentive et plus fine, sensible à la complexité des processus en cours et passant du singulier au pluriel suggère que les mondialisations sont au contraire facteur d’échange entre les cultures voire même de l’émergence de nouvelles cultures.
L’accélération de ces échanges nous a conduit rapidement vers la nécessité d’un« dialogue interculturel ».

Cet auteur a même essayé de devoiler les faces cachées de la mondialisation.
Il pense qu’elle a quatre faces. La première serait un phénomène caractéristique de notre époque et lui donnant ainsi une part de son originalité. Deuxièmement, la mondialisation serait synonyme de domination et d’exploitation, les responsables étant le capitalisme ou l’américanisation des sociétés.

Troisièmement, la mondialisation concernerait des phénomènes s’inscrivant dans des sphères de décision et des logiques d’acteurs à l’échelle internationale, supra-étatique, échappant à tout contrôle et donc éloignés de notre quotidien. Quatrièmement, la mondialisation serait un processus globalisant, homogène, uniformisant, une sorte de brouillard recouvrant la planète et menaçant nos identités, nos cultures et finalement les principes d’organisation sociale auxquels nous sommes les plus attachés.
Et ce processus serait d’autant plus violent qu’il se réalise au nom d’une foi, d’une idéologie économique, d’une doctrine politique, etc.

Je partage parfaitement l’avis de cet expert. Car selon lui, ce sont les voyages, déplacements plus ou moins volontaires et migrations qui sont à l’origine des phénomènes de mondialisation. Cette relation entre migration et mondialisation est également soulignée par l’anthropologue indo-américain Arjun Appadurai (2005) pour l’époque contemporaine.
C’est la mise en communication et les échanges qu’ils autorisent qui procurent à chacun l’expérience d’une extension des relations au-delà du cercle proche de ses conditions de vie, donc qui permet d’imaginer l’existence d’un monde englobant, autre, et de vivre ainsi une mondialisation à une échelle qui, même réduite, signifie l’inscription dans un référent plus vaste dont les signifiants bousculent ou dépassent ceux du quotidien.

Ce chercheur est arrivé même à affirmer qu’il y a pluralité des mondes et des mondialisations. En effet, selon lui des chercheurs en sciences sociales, en France et aux États-Unis proposent un dernier postulat qui tient à notre inscription dans une pluralité de cadres référentiels, de « mondes, que les sociologues français Luc Boltanski et Laurent Thévenot dénomment des « cités » ou que l’anthropologue indo-américain Arjun Appadurai appelle des « paysages ». Ces auteurs proposent ainsi de distinguer entre cinq « mondes », dits aussi « cités » parce que liées à des types de constructions politiques. Citons, de manière nécessairement elliptique, « la cité inspirée » des penseurs et des artistes, fondée sur « un principe de créativité », « la cité domestique » qui « renvoie à l’art des relations familiales, à la tradition et au respect des règles », « la cité d’opinion » qui « vise à la reconnaissance sociale ».
La quatrième cité est « civique » et l’action y est justifiée par « la recherche de l’intérêt général ». Enfin, la cinquième cité est « industrielle », dominée par « l’impératif de l’efficacité et de la productivité ». À ces cinq cités, Philippe Bernoux a proposé d’en ajouter une sixième, la « cité marchande » qui « justifie son action par le donnant-donnant de l’échange commercial ». (Bernoux, 1996, p. 48) ».

En analysant les projets de société que peuvent imaginer les Africaines et Africains de ce début de millénaire (Le Roy, 2001 25-26), on distinguait des expériences de mondialisation correspondant aux plusieurs ethoscapes.

Le premier est le financier (des programmes d’ajustement structurel et du libéralisme), l’écologique (la conférence de Johannesburg sur le développement durable comme tentative de réponse aux dégradations des milieux et de l’humanitaire, malheureusement défrayant constamment la chronique à travers guerres et famines par exemple). Le quatrième ethoscape est le bureaucratique (la corruption et au népotisme et qui apparaît à partir de Douala, Nairobi ou Antananarivo un trait essentiel de l’État contemporain). On y avait ajouté la technologie (les moyens de communication par les cybercafés et les téléphones portables qui révolutionnent, en Afrique également, les comportements politiques et les civilités. Et enfin, la gouvernance, le terrorisme à caractère fondamentaliste, la pornographie, les stupéfiants, le commerce informel ou la criminalité organisée.

Le dialogue interculturel, qui est un horizon très vaste, s’inscrit dans la problématique de la Globalisation. Il ne pourra y avoir un dialogue sans une bonne santé dans les domaines de Droit, gouvernance et développement durable.

Gouvernance, droit, diversité culturelle et développement durable :

Les travaux de Christoph Eberhard, (Facultés universitaires Saint Louis, Bruxelles, laboratoire d’Anthropologie Juridique de Paris, septembre 2004), lui ont permet de déduire que la globalisation constitue la toile de fonds de toutes les réflexions sur la gouvernance, sur le développement durable et sur la réorganisation de plus en plus éclaté ou « polycentrique » des champs socio-juridiques.

Si la protection de l’environnement, les patrimoines communs de l’humanité voire les droits de l’homme ou les luttes altermondialistes peuvent apparaître comme des enjeux globaux, il ne reste pas moins que la globalisation est fortement marquée par l’imaginaire économique d’une part et systémique d’autre part, les deux étant sous-tendu par une vision unitaire de la réalité.

Selon lui, le développement durable est équivaut à un développement humaniste.
La société civile doit être responsable et participative. Car c’est on l’a mobilisant qu’on arriverait à s’acheminer vers une gestion plus participative des problèmes de la cité, et ainsi à une démocratie plus directe, plus vivante.

Le Conseil de l’Europe et le dialogue interculturel :

Le processus de consultation pour le «Livre blanc sur le dialogue interculturel» prendra pour référence la définition initiale suivante : «Le dialogue interculturel est un échange de vues ouvert et respectueux entre des individus et des groupes appartenant à des cultures différentes, qui permet de mieux comprendre la perception du monde propre à chacun.»

D’après les experts du Conseil de l’Europe (CE), l’environnement culturel évolue rapidement et devient de plus en plus diversifié. La diversité culturelle est un état de fait inhérent à la société humaine, causée par la migration transfrontalière, la revendication par des minorités nationales ou autres d’une identité culturelle propre, les effets culturels de la globalisation, l’interdépendance croissante de toutes les régions du monde et les progrès des moyens d’information et de communication. De plus en plus d’individus vivent dans une normalité « multiculturelle » et doivent gérer leurs propres liens culturels multiples.

La diversité culturelle est aussi un atout économique, social et politique qui a besoin d’être développé et géré de façon adéquate. D’un autre côté, cette intensification de la diversité culturelle s’accompagne de nouveaux enjeux sociaux et politiques. La diversité culturelle engendre souvent la peur et le rejet. Des stéréotypes, le racisme, la xénophobie, l’intolérance, la discrimination et la violence peuvent menacer la paix et la structure même des collectivités locales et nationales.

Le dialogue entre les cultures, le mode de conversation démocratique le plus ancien et le plus fondamental, est un antidote au rejet et à la violence. Son objectif est d’apprendre à vivre ensemble dans la paix et de manière constructive dans un monde multiculturel, et de développer un sens de la communauté et un sentiment d’appartenance.

Pour rappel, le Conseil de l’Europe est entrain de concevoir un Livre blanc sur le dialogue interculturel. Objectifs : formuler une politique cohérente et à long terme pour la promotion du dialogue interculturel au sein de l'Europe et entre l’Europe et ses régions voisines.

Le Livre blanc s’adresse aux décideurs et aux praticiens aux niveaux national, régional et local, auxquels il veut fournir des lignes directrices et des outils analytiques et méthodologiques pour promouvoir le dialogue interculturel. Le Livre blanc évaluera les résultats des activités récentes du Conseil de l'Europe, des bonnes pratiques et des études scientifiques sur le dialogue interculturel, et tirera les leçons de leur mise en œuvre concrète.

L’UNESCO et le Dialogue interreligieux :

Même son de cloche chez l’UNESCO. En effet, le Programme du dialogue interreligieux de l’UNESCO, composante essentielle du dialogue interculturel, a pour objectif majeur de promouvoir le dialogue entre les différentes religions, traditions spirituelles et humanistes dans un monde où les conflits associés aux appartenances religieuses prennent une place de plus en plus importante.

Il met l’accent sur les interactions et les influences réciproques entre les religions, les traditions spirituelles et humanistes d’une part et sur la nécessité de promouvoir la connaissance réciproque entre celles-ci pour lutter contre les ignorances ou les préjugés et parvenir ainsi à un respect mutuel d’autre part. L’apprentissage du dialogue est un processus autant personnel que sociétal. Accroître les aptitudes et les capacités au dialogue implique une volonté d’ouverture non dénuée d’esprit critique.

Le dialogue nous concerne tous : des décideurs et responsables aux membres individuels de chaque communauté. A côté des grandes conférences internationales de sensibilisation, l’UNESCO cherche à promouvoir des activités de terrain, surtout dans des aires géostratégiques sensibles afin de toucher des populations cibles, telles que les femmes, les jeunes et les marginalisés.

Dans ce cadre, il est à signaler la récente signature (31 mars 2006) d’un accord permettant le lancement du réseau des « Chaires UNESCO de dialogue interreligieux pour la compréhension interculturelle ». Il s’agit d’un partenariat entre des centres universitaires internationaux ayant une expérience reconnue dans ce domaine et regroupant des professeurs et des chercheurs, spécialistes d’histoire des religions, personnellement engagés dans l’exercice du dialogue interreligieux. Ce réseau permettra aux étudiants, aux chercheurs et aux professeurs de bénéficier d’un enseignement diversifié, à la fois laïc, multireligieux et interculturel.

L’Année Européenne du dialogue interculturel (2008) :

L’Union Européenne a affiché ces dernières années une motivation et une détermination pour promouvoir toute action qui aura comme objectif : le dialogue interculturel. L’argumentaire ne manque pas : elle vient de consacrer par la décision No 1983/2006/CE du Parlement Européen et du Conseil, du 18 décembre 2006, l’année de 2008, comme l'Année européenne du dialogue interculturel. Le budget alloué pour l'exécution de la présente décision, pour la période s'étendant du 1er janvier 2007 au 31 décembre 2008, s’élève à 10 000 000 EUR.

Le dialogue interculturel contribue, d’après le Parlement, à la réalisation de plusieurs priorités stratégiques de l'UE, notamment:

• En respectant et en promouvant la diversité culturelle en Europe, en améliorant la coexistence et en encourageant une citoyenneté européenne active, ouverte sur le monde et fondée sur les valeurs communes de l'UE;

• En contribuant à assurer l'égalité des chances et la non-discrimination au sein de l'UE en incluant la stratégie de Lisbonne renouvelée, dans le cadre de laquelle l'économie de la connaissance a besoin de personnes capables de s'adapter aux changements et de tirer profit de toutes les sources d'innovation possibles afin d'accroître la prospérité;

• En mettant en exergue la dimension culturelle et éducative de la stratégie de Lisbonne renouvelée, et ce faisant, en stimulant l'économie culturelle et créative dans l'UE, génératrice de croissance et d'emplois;

• En soutenant l'engagement de l'UE en faveur de la solidarité, de la justice sociale, du développement d'une économie sociale de marché, de la coopération et d'une cohésion renforcée dans le respect de ses valeurs communes;

• En permettant à l'UE de mieux faire entendre sa voix dans le monde et de nouer des partenariats efficaces avec les pays de son voisinage, étendant ainsi une zone de stabilité, de démocratie et de prospérité commune au-delà de l'UE, et, partant, d'accroître le bien-être et la sécurité des citoyens européens et de l'ensemble des personnes vivant dans l'UE.

Quel dialogue entre le Nord et le Sud ?

Dans son allocution, M. Philippe Douste-Blazy, ministre des Affaires étrangères, (Paris, 26 avril 2006), en recevant M. Amr Moussa, Secrétaire général de la Ligue arabe, a déclaré que : "La politique européenne vis-à-vis de cette région constitue, de longue date, l’une des priorités stratégiques de notre politique étrangère. Cet impératif nous oblige pour l’avenir, dans de très nombreux domaines : le développement économique et financier, avec la poursuite du projet euro-méditerranéen de création d’une zone de libre-échange ; la réduction de la pauvreté, le renforcement de l’Etat de droit, l’amélioration des systèmes éducatif et de santé publique, mais aussi la préservation de l’environnement, la maîtrise des flux migratoires, la gestion du risque sécuritaire... Ces défis sont multiples, et tous appellent des avancées concrètes en termes de coopération, d’entraide et de solidarité. C’est pourquoi nous devons, aujourd’hui plus que jamais, approfondir ce dialogue qui est le nôtre depuis longtemps."

Le dialogue « crédible, sans aucune ambiguïté et hypocrisie », entre l’Europe et notre région, ne pourra à mon sens s’accélérer et s’intensifier, sans trouver une solution définitive au drame Palestinien. L’Union Européenne doit jouer son rôle, celui de participer à cesser l’écoulement du sang des milliers de Palestiniens et à participer activement, sans toucher à la souveraineté des Etats et sans porter atteintes à leurs unités nationales, au règlement des conflits qui déchirent notre région, (Iraq, Liban, Soudan…)

Les dernières images de ces enfants Palestiniens massacrés, au cours du mois de mars, par des bombardements de soldats Israéliens sont un génocide de trop.
Vient ensuite le problème du terrorisme. Beaucoup de pays, à ma connaissance, n’ont pas encore reconnu que ce fléau s’internationalise et devient un danger pour toute l’humanité. Plusieurs d’entre eux continuent d’être des refuges pour des terroristes criminels et barbares. Ces êtres « déshumanisés » qui financent et participent à des attentats dans leurs pays d’origines. Ces pays continuent malheureusement à confondre entre terrorisme et Islam!

Le troisième point que je voudrais soulever est d’aider la jeunesse de notre région à son épanouissement socioprofessionnel et intellectuel. Car le taux de chômage est le plus élevé au monde. Plus de 24% des 80 millions de jeunes ne travaille pas !
50%de ces forces vives des nations rêvent de s’émigrer! Et 13 millions de sa population totale sont analphabètes.

Je pense que le dialogue interculturel, le vrai, doit commencer par là!

Conclusion :

Seulement, et afin d’accélérer le processus d’adhésion à un groupe différent de celui d’où il est originaire, et faciliter l’intégration de tout un chacun dans n’importe quel pays ou société, il faudrait enseigner les principes de l’universalité et de l’acceptation de l’autre.
Et ce, quelque soit sa langue, sa religion, ses traditions et mœurs, ses origines, etc.
Car ce sera le meilleur gage pour le développement des pays.

L’accélération de ce processus ne se fera qu’avec la promotion de la culture de la communication qui passe, tout d’abords, par la maîtrise de ses outils et de ses supports. La croissance exponentielle de la médiatisation dans le monde permet, en effet, à chacun de diversifier sa vision du monde, de s’exprimer, d’entrer en relations avec les autres, de mieux comprendre l’évolution de sa région et par extension celle du monde. Mais aussi et surtout, de mieux y faire face. Les médias contribuent à un renforcement de l’esprit de solidarité mondiale, et les technologies multimédias créent un nouveau potentiel artistique et intellectuel.

Ils permettent, également, de soutenir la cause des peuples et de créer une citoyenneté plus éclairée. Les médias sont indispensables à la naissance d’une réelle ethnique régionale et planétaire.

Ces principes de la vie moderne ont été bien résumés par l’article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.
" Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions, et celui de chercher, de recevoir et de répandre sans considération de frontières les informations et les idées par quelques moyen d’expression que ce soit "

Enseigner le principe de l’universalité ne sera aussi possible sans une éducation aux droits de l’Homme. Quelques soient les moyens utilisés, les objectifs généraux d’une éducation aux droits de l’Homme, selon le Manuel, " Compass ", conçu par un groupe d’experts du Conseil de l’Europe, doivent:

• Renforcer le respect des droits de l’Homme de toute génération confondu : de la première génération qui sont les droits civils, juridiques et politiques. De la deuxième génération : les droits sociaux, économiques, et culturels. Aussi, de la troisième génération : les droits collectif qui sont les droits au développement, à la paix, à la communication, à l’assistance humanitaire et à un environnement sain ;

• Développer le respect de soi et des autres ;

• Garantir une authentique égalité entre les sexes et l’égalité des chances pour les femmes dans tous les secteurs ;

• Promouvoir le respect de la compréhension et de l’appréciation de la diversité culturelle (minorités ethniques, religieuses et linguistiques, etc.);

• Responsabiliser chacun dans le sens d’une citoyenneté plus active;

• Avoir le sens de la responsabilité de ses actes et l’engagement à progresser et à changer la société, le sens de la dignité humaine de sa propre valeur et de celle des autres.


Pour ce faire, nous devons s’efforcer pour avoir les compétences, les connaissances et les valeurs nécessaires pour bien défendre les principes des droits de l’Homme. Nous devons savoir les concepts de bases qui sont la justice, l’égalité, la liberté, la dignité humaine, la non-discrimination, la démocratie, l’universalité. En outre, nous devons connaître et défendre les droits, les devoirs et la solidarité.

Nous devons également, savoir le rôle des droits de l’Homme (DH), la distinction entre les droits civiques, politiques, économiques et sociaux. Ainsi que les différentes visions et expériences des différentes sociétés en matière des DH et les mutations sociales, les événements historiques, les instruments de leur protection (la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, la Charte Africaine des Droits de l’Homme, la Charte Arabe des Droits de l’Homme, la Convention Européenne des Droits de l’Homme, etc.)

La culture des DH, du respect de l’autre, de la tolérance et de l’humanisme, sont les conditions préalables à l’instauration d’un état de paix, dans notre région et par extension dans le monde. .
La promotion de la diversité des religions, des cultures et du dialogue interculturel sont intimement liées à l’ambition fondamentale de la construction Euro- méditerranéen et de notre région. Et également d’un partenariat sans cesse plus étroit des peuples des deux rives : nord et sud.

Notre région est très riche culturellement et linguistiquement. Le monde arabe, comme on le sait, est très divirsifié. Les vingt-deux pays qui le composent s’étendent de la Mauritanie à l'ouest, au sultanat d'Oman à l'est. Sa population est estimée à 355 millions de personnes. La population arabe de par le monde est estimée à 485 millions de personnes. La pluralité des langues (de nombreuses dialectes de la langue Arabe et de la langue berbères : chleuh, kabyle, rifain, chaoui, variantes touarègues…), ne pourra que la renforcer. Le nombre des Berbères est estimé à 36 millions, (18 980 000 au Maroc, 12 800 000 en Algérie, 1 000 000 au Niger, 700 000 au Mali, 550 000 en Libye, 100 000 en Tunisie, 100 000 au Liban, Syrie et Jordanie,
10 000 en Egypte…

L’évolution démographique et des flux migratoires, ont considérablement accru la diversité culturelle, linguistique et religieuse, pas seulement de l’Europe, mais aussi des pays sud de la méditerranée. Cependant, la diversité, surtout celle des religions, est également source d’incompréhensions, de tensions, parfois alimentées par des événements internationaux récents ravivant le spectre du “choc des civilisations”, (entre musulmans et chrétiens, entre sunnites et chiites, etc.). La progression du racisme et de la xénophobie, de la discrimination qui débouche sur l’exclusion sociale et le repli identitaire (les revendications des Amazighs au Maroc, en Algérie, etc.), le développement des extrémismes politique et religieux (le phénomène du terrorisme au nom de l’Islam), sont autant de réalités auxquelles notre région entière doit faire face.

Nous nous ne pourrons le faire qu’avec la fédération de nos forces par la promotion de ces valeurs : la liberté, l’égalité, la justice, la tolérance, et le respect des Droits de l’Homme.

Car la « complexité » et les biens faits du dialogue interculturel exigent
parfois un dépassement de soi !


Saïd KEBIR
Kebir_said@yahoo.fr

samedi 9 août 2008

L`enieme atteinte a notre revolution de 1954-1962 ( partie 2)



Primo, je remercie infiniment toutes les personnes et ami-e-s qui ont partagé avec moi leurs réactions sur le film ""L`ennemi intime"" du réalisateur Florent Emilio Siri, soit sur mon blog ou bien par leurs émails.

Vous avez certainement enrichi le débat. J`en suis très reconnaissant.

Permettez moi de répondre a vos feedbacks.

La réaction du Monsieur M. Amimour, était très constructive. Il a bien résumé la chose en disant : patience et travail ! Ce sont la, les deux principes pour avancer, et ne pas rester uniquement dans la littérature!!

Mais seulement Monsieur, disons le et tout de suite, chacun doit apporter sa pierre a l`édifice! Je veux dire par la, ma réaction n`est pas pour solutionner totalement le problème, mais afin d`entamer débat, sans lequel, il n`y aura jamais de lumière!

En ce qui concerne la sincérité du réalisateur, moi personnellement, j`en croix plus. Car, et c`est facile de le déduire, le titre du film, est complètement hors de la plaque!! Une provocation!
Une question se pose d`elle même: qui est """l`ennemi intime""" de qui????
Est ce que c`est l`Algérie qui est l`ennemi intime de la France, ? ou bien le contraire?
Est ce que c`est l`acteur, le soldat français, qui est l`ennemi de lui même?

Qui fait quoi dans ce film? Ou est la victime, et l`agresseur? D`après ma lecture, ce sont les soldats français qui sont victimes, et non nos un millions et 500 000 milles martyrs!!!!!

Et l`analyse du coté cinématographique du film, ce n`est pas a moi de le faire! Je laisse le soin aux spécialistes du domaine. Mais dire que: """ c`est le seul procèdè dans ce genre de cas, se détacher de tout affecte, et d'aborder les choses d'abord d'un point de vue cinématographique ensuite d'un point de vue Historique""", ce sera votre avis et je le respecte assurément. Cependant, l`industrie cinématographique de notre époque devient de plus en plus une machine pour produire des opinions publiques, orienter les esprits, faire des propagandes; et manipuler les naifs.....

Les médias sont un nerf de la guerre par excellence!!

Se limiter seulement, sur cette idée c`est de s`induire dans l`erreur.
Il faut frapper le serpent a la tête sinon il ne va pas mourir!!!!!!

En tant que spectateur du film, et journaliste de métier, je ne pourrai recevoir que le message du film, et non un cours sur les techniques cinématographiques du realisateur!! Un film est tout d`abords un produit intellectuel. Une oeuvre. On doit prendre en considération le fond et la forme. En tant que tel, c`est le fond qui m`intéresse.
Je n`attendrai pas, mille et un jour, le temps que nos martyrs tourneront dans leurs tombes, pour dire au réalisateur, simplement et clairement, que vous avez portez atteintes a la mémoire de nos martyrs, et que votre film est une mascarade de trop.

Pour Madame Mimi de France,

Nos martyrs, et il est vrai, n`ont pas besoin d`être reconnu par le colonisateur.
Mais aussi et surtout, ils ne doivent pas salir leurs images, après les avoir massacrés. Car, ce sera leurs secondes mort. Et c`est a nous de les défendre!
C`est un héritage : une responsabilité.

Et vous avez entierement raison de dire que sa viste au USA, a renforcé ses arrières pensées et ses préjugés sur le fait de coller l`étiquette de terroristes a nos glorieux Chouhadas.

""""Au Fait moi je n'ai pas oublié qui a tué mon grand père Allah ya-Rahmou en plein Beb-El-Oued!""". Cette phrase de Abelhamid.B du Canada, en dit beaucoup sur les souffrances de tout ceux et de toutes celles, qui ont perdu, qui un père, qui une mère, qui un proche......

Notre vie, n`aurait jamais être possible, sans le sacrifice de nos martyrs.
""""

SI NOUS VENONS A MOURIR PROTÉGEZ NOS MÉMOIRES
""", a dit Didouche Mourad.

Donc acte!!!

Said KEBIR
kebir_said@yahoo.fr

mardi 5 août 2008

Stop animal torture-- Arreter la torture des animaux !!!!!!!


NO COMMENT!!!!!!!!!

I invite you to watch these shocking movies : (je vous invite a voir ces videos tres choquantes):

http://rohcavamaintenant.free.fr/Jo/vid2.html

You can support this petition: (Vous pouvez soutenir cette petition):

http://www.facebook.com/posted.php?id=695756541&success#/group.php?gid=21375831670


Said KEBIR
kebir_said@yahoo.fr